Mieux vaut avoir un bon sens de l'équilibre quand on démarre ainsi, sur les chapeaux de roues (l'affiche est signée par Peir Lavit). |
remarquée. L'accueil enthousiaste du public parisien surprend ses propres fondateurs.
Déjà entendu parler du syndrome Justin Bieber ? Il
s’agit du choc psychologique provoqué quand le succès, et des milliers de groupies en délire, s’abattent
sur vous au risque de vous faire trébucher sur votre cordon ombilical. En
dégustant pour la première fois entre ses murs un excellent Burger Fromager, je me suis demandé
si East Side Burgers (11 ème arrondissement de Paris), un peu plus d'un mois d’existence, ne risquait pas de souffrir
de ce syndrome.
« Nous avons vendu plus de 400 hamburgers le jour suivant l’ouverture, le 5 octobre », m’a glissé Stéphane (cofondateur de l’enseigne avec Teresa), manifestement sous le choc. Auparavant, j’avais bavardé avec le propriétaire du café du coin, tout heureux que la queue des fans atteigne parfois son établissement. « Cela nous apporte de la clientèle et anime le quartier, qui somnolait un peu », m’avait-il dit.
Il est vrai que rien ne prédestinait ce coin du Boulevard Voltaire, surtout connu pour ses grossistes textile chinois, à accueillir une star de ce calibre. « La raison principale pour laquelle nous nous sommes installés dans cet ancien kebab, c’est que le pas de porte était moins cher », reconnaît Stéphane. On tremble en imaginant ce qui aurait pu se passer dans une rue plus passante. Car gérer un début de carrière aussi vertigineux n’est pas facile.
Le jour de ma visite, par exemple, le stock de hamburgers était pratiquement liquidé à 17 heures et Teresa n’avait qu’une crainte : qu’un groupe de fans, fou furieux, ne pousse la porte et ne prenne d’assaut sa planche à snacker. La clientèle est si mordue que même les carnivores ou omnivores de base, à peu près la moitié des entrées, récidivent.
Sans parler des nombreux végétariens Américains qui, de passage à Paris, jugent désormais incontournable de venir applaudir le Burger Forestier avec ses french fries. Dans ces conditions, East Side Burgers a déjà agrandi son frigo, n'exclut de recruter pour rester ouvert jusqu’à 20 h et et se sent déjà presque à l’étroit dans ses 50 m2.
Tenir un restaurant est un boulot harassant, sujet que j'aborde dans mon roman sur le végétarisme, Le Vert et Le Rouge (plus d'informations ici). En effet, entre le service, les courses et le nettoyage du local -deux heures chaque soir afin que tout soit impeccable le lendemain-, Teresa et Stéphane ne dorment plus beaucoup. Mais, comme ils viennent tous deux du monde de l’organisation de concerts, nul doute qu’ils sauront gérer le succès de leur bébé. Lequel, même sans micro, porte loin la voix du végétarisme.
« Nous avons vendu plus de 400 hamburgers le jour suivant l’ouverture, le 5 octobre », m’a glissé Stéphane (cofondateur de l’enseigne avec Teresa), manifestement sous le choc. Auparavant, j’avais bavardé avec le propriétaire du café du coin, tout heureux que la queue des fans atteigne parfois son établissement. « Cela nous apporte de la clientèle et anime le quartier, qui somnolait un peu », m’avait-il dit.
Il est vrai que rien ne prédestinait ce coin du Boulevard Voltaire, surtout connu pour ses grossistes textile chinois, à accueillir une star de ce calibre. « La raison principale pour laquelle nous nous sommes installés dans cet ancien kebab, c’est que le pas de porte était moins cher », reconnaît Stéphane. On tremble en imaginant ce qui aurait pu se passer dans une rue plus passante. Car gérer un début de carrière aussi vertigineux n’est pas facile.
Le jour de ma visite, par exemple, le stock de hamburgers était pratiquement liquidé à 17 heures et Teresa n’avait qu’une crainte : qu’un groupe de fans, fou furieux, ne pousse la porte et ne prenne d’assaut sa planche à snacker. La clientèle est si mordue que même les carnivores ou omnivores de base, à peu près la moitié des entrées, récidivent.
Sans parler des nombreux végétariens Américains qui, de passage à Paris, jugent désormais incontournable de venir applaudir le Burger Forestier avec ses french fries. Dans ces conditions, East Side Burgers a déjà agrandi son frigo, n'exclut de recruter pour rester ouvert jusqu’à 20 h et et se sent déjà presque à l’étroit dans ses 50 m2.
Tenir un restaurant est un boulot harassant, sujet que j'aborde dans mon roman sur le végétarisme, Le Vert et Le Rouge (plus d'informations ici). En effet, entre le service, les courses et le nettoyage du local -deux heures chaque soir afin que tout soit impeccable le lendemain-, Teresa et Stéphane ne dorment plus beaucoup. Mais, comme ils viennent tous deux du monde de l’organisation de concerts, nul doute qu’ils sauront gérer le succès de leur bébé. Lequel, même sans micro, porte loin la voix du végétarisme.
6 commentaires:
J'aime beaucoup l'affiche!
C'est le genre d'endroits que je fréquenterais souvent si j'habitais Paris.
L'affiche est signée par l'artiste et designer Peir Lavit, qui vit dans le sud de la France.
Si ils poursuivent sur la lancée "Justin Bieber", ils vont sûrement ouvrir des succursales de ce côté de l'Atlantique! Affaire à suivre. Je serais une cliente assidue!
Je pense qu'ils traverseront la Seine avant que l'Atlantique :-) En effet, leur concept est si bien fichu qu'il serait facilement duplicable dans Paris ou une autre grande ville de province...
C'est à 2 pas de chez nous !
Il n'y a que la pluie qui arrête Monsieur, autrement il y serait tous les samedis midi ;-)
Je découvre ton blog !
Merci pour tes partages !
A bientôt
Je comprends, si j'habitais à côté, ça deviendrait facilement ma cantine :-)
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