Flexitarien en plein effort. |
Une étude de la marque Coop Delicorn révèle que 40% de la population suisse serait flexitarienne. De quoi s'interroger sur ce que recouvre aujourd'hui cette notion.
Moi qui suis à peu près aussi souple qu'un saucisson
sec, je dois avouer que l’élasticité des
flexitariens me fait parfois envie. En Suisse, ces derniers atteindraient déjà 40% de la population contre 2% pour les végétariens. Qui sont-ils ? Des gens qui renoncent au poisson à la viande pour un tiers de leurs repas principaux. A raison de quatorze repas hebdomadaires (hors le petit-déjeuner), cela permet encore d’engloutir carpes ou entrecôtes plus de neuf fois par semaine, un joli score.
flexitariens me fait parfois envie. En Suisse, ces derniers atteindraient déjà 40% de la population contre 2% pour les végétariens. Qui sont-ils ? Des gens qui renoncent au poisson à la viande pour un tiers de leurs repas principaux. A raison de quatorze repas hebdomadaires (hors le petit-déjeuner), cela permet encore d’engloutir carpes ou entrecôtes plus de neuf fois par semaine, un joli score.
Je me réjouis que, comme le souligne l’étude, un bon tiers des flexitariens helvètes mange plus souvent végétarien aujourd’hui qu’il y a cinq ans. Cela va dans le bon sens. Mais le flou scientifique de termes comme « flexitarien » ou « végétarien à temps partiel », de plus en plus médiatisés, me gêne davantage. Car mettre dans le même panier des consommateurs qui renoncent à la viande pour des raisons souvent éthiques avec d’autres qui s’en abstiennent de temps à autre pour protéger leur santé me semble une supercherie.
Du reste, avez-vous déjà rencontré un flexitarien qui se déclare comme tel ? Dans le cas contraire, nous sommes en droit de nous poser la question : le flexitarisme existe-t-il autre part que dans l’esprit de ses inventeurs ? Si Coop Delicorn souhaite s’exprimer, je les interrogerai prochainement à ce sujet. En attendant, redevenons un peu moins coulant dans la définition du "flexitarisme", s’il vous plaît.
Et puisque nous sommes en Suisse, pourquoi ne pas s’inspirer de l’exemple de Jens Hermes, cet étudiant "touché par la grâce" et devenu vegan presque du jour au lendemain qui se bat pour faire interdire la viande à l’université de Bâle ? Avec mes chaussures en cuir et mon régime ovo-lacto végétarien, il me ferait presque sentir... flexitarien. Comme quoi tout est très relatif J
Pour en savoir plus sur l'étude de Coop Delicorn.
Pour en savoir plus sur Jens Hermes.
5 commentaires:
ahahaha! Realmente interessante sobre essa definiçao... mas onde é que já se viu um "vegetariano a tempo parcial" ?!
Por outra parte, esse Jens Hermes faz-me sentir "flexitariana" pois acabo de tricotar uma camisola de lâ... ;)
Muito bom artigo!
Flexitarien, ça ne veut pas dire un omnivore qui ne sait pas où se placer, c'est souvent des gens qui choisissent ce mode de vie car le végétarisme ou le végétalisme leur serait difficile dans leur région vu le manque de produits végé, soit des gens qui savent que même faire le compromis de consommer occassionnellement de la viande mais en ammenant leurs proches à consermer des mets végés rapporte un plus grand impact écologique général ou simplement par commodité vu que peu de restaurants hors des grandes villes ont des options végé, ceux-ci préfèrent d'office les plats végétaliens ou végétariens, sont informés autant que tous les végétariens/végétaliens sur l'alimentation, les produits végés, l'alimentation vivante, ect ...
De l'alimentation omnivore est déjà 70% végétarienne, mais un flexitarien ne réduit pas de 30% sa consommation de viande, c'est au minimum plus de 50%, la majorité des flexitariens consomment rarement plus de 3-4 repas contenant de la viande par semaine ...
Donc confondre omnivores et flexitariens me semble incongru, on peut rire du terme mais ça revient aussi à rire d'un terme comme le bien et le mal n'ayant pas côté tangible mais une valeur sociale et éthique ...
Anonyme, je comprends ton point de vue. Moi aussi, je suis végétarien malgré mon désir d'être plutôt vegan en raison d'un certain manque d'offre produits autour de moi. Mon intention n'était pas de rire du terme flexitarien, je sais qu'il correspond à une réalité. Ce que je dénonce plutôt, c'est la manipulation du mot. Les mots ne sont pas extensibles à l'infini et il me semble que cette étude de Coop Delicorn a un peu exagéré :-)
De toute façon, peut-importe le niveau de végétalisme, acheter c'est voter, ça fait baisser les prix des produits végétariens vu la demande et ça amène lentement les produits dans les régions éloignées ...
De l'autre, je pourrais bien déménager pour être dans un lieu où je serais aisément végan mais le coût de la vie changerait de beaucoup le confort que j'ai actuellement et je devrais me déplacer d'avantage ce qui fait renverser la vapeur de mon impact écologique vu que nous sommes 80-95% végétariens à la maison, en ayant ma conjointe étant flexitarienne au lieu d'omnivore pendant que je serai normalement végétarien, l'impact est déjà plus intéressant, de plus, je suis mieux placé pour avoir de l'impact et changer les choses ...
Oui, il faut faire avec les moyens du bord et il est vrai que le facteur économique compte aussi beaucoup. Je connais une personne qui est devenue végétarienne par avarice, parce que ça coûtait moins cher, mais elle a juste retiré la viande de son menu. Quand je vois le prix des produits végétariens ou vegan à Barcelone, je ne suis pas sûr que ce soit, aujourd'hui, une option moins coûteuse qu'une diète omnivore.
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