Vegan et VG parisiens, décrochez vos ceintures... et réservez vos places. En effet, le premier fast-food végétarien de la capitale, East Side Burgers, qui ouvrira ses portes le 20 septembre, est déjà dépassé par son succès. "Le buzz et le bouche à oreille sont
impressionnants, au-delà de tout ce que nous attendions", confient Teresa Moya et Stéphane Crinon, les fondateurs.
Ces deux quadras, VG depuis quinze et cinq années respectivement, mettent la dernière main à la décoration de leur local de 50 m2 (16 places assises plus 4 en terrrasse) situé au 60 du Boulevard Voltaire, dans le onzième.
Dans cet endroit, l'univers du coffee shop ou du Diners new-yorkais sera revisité dans un style branché, mais pas branchouille. En effet, le hamburger vaudra 5,95€, le menu basique 9€ et le ticket moyen se situera à 11€, somme a priori accessible au commun des mortels VG ou vegan. East Side Burgers, qui puise une partie de son inspiration dans l'enseigne londonienne Red Veg (dont les créateurs sont des inconditionnels), s'adressera principalement aux premiers sans oublier les seconds.
Sa carte comprendra en effet des desserts vegan comme le cookie au beurre de cacahuète ou le fondant au chocolat et les hamburgers pourront être cuisinés avec du fromage vegan moyennant un supplément de 40 centimes d'euro. Légumes et frites seront préparés sur place à partir de produits naturels et les steaks pour burgers, saucisses pour hot-dogs et nuggets, tous végétaux, bien entendu, proviendront de l'agriculture bio.
Cependant, compte tenu de l'étroitesse de leur cuisine, où ils seront eux-mêmes au fourneau, Teresa Moya et Stéphane Crinon reconnaissent qu'ils devront s'approvisionner à l'extérieur pour le pain ou les steaks végétaux, par exemple (fournis dans un premier temps par l'espagnol Natursoy, une bonne référence, a priori).
Bref, même s'il est trop tôt pour faire la critique gastronomique d'East Side Burgers, le projet a de quoi mettre en appétit. Contrairement à ce que j'ai lu dans certains commentaires sur le net, ses fondateurs ne sont pas des opportunistes désireux de surfer sur la dernière tendance du moment, mais des VG convaincus.
"Nous souhaitons juste populariser le végétarisme et sensibiliser les gens sans les braquer", expliquent-ils. Une approche à laquelle je souscris, même si le fast-food VG ou vegan peut également s'inscrire dans une démarche plus militante, comme je le montrerai très bientôt avec l'exemple du restaurant Gopal à Barcelone, un véritable "cas d'école".
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